Le stylo bouge sur le papier.
C’est une sensation « spéciale » : c’est à la fois vous qui le faites bouger et ce n’est pas vous. Vous éprouvez cette impression d’être acteur et spectateur.
Et c’est toujours avec une grande curiosité que je vois les choses se révéler sous le trait du crayon ou du stylo.
Ici, une silhouette apparait rapidement, une impression martiale, un visage comme celui d’un oiseau, caché par un masque.
Le consultant est un ingénieur, très intelligent, franc-maçon et féru d’occultisme.
Nous nous connaissons et nous nous apprécions.
Il bute sur un problème, il a l’impression qu’il a un « truc » et nous en avons parlé.
La séance nous révèle qu’il a commencé à s’engager dans une voie qui n’est pas la sienne, trop tôt. Cette voie est gardée.
C’est le gardien que j’ai vu, il bloque le passage et ne laissera pas ceux qui se présente passer sans raison.
J’en discute.
Mon ami a en effet commencé à étudier certains rituels, il essaye de le comprendre.
Comprendre n’est pas un vain mot, c’est prendre avec soi. C’est faire sien.
Pour lui, cela résiste. Sa curiosité est insuffisante et n’est pas acceptée.
Il y a un blocage.
Le gardien n’est pas un rigolo à prendre à la légère, il est puissant, insiter conduira à la rupture.
Souvenez vous de ce que j’ai vous ai dit : pour regarder certaines choses il faut être prêt. Pas seulement prêt au niveau de l’évolution, mais aussi au niveau de l’engagement qui sera consenti.
Le « grappillage » est dangereux et malvenu.
Il vaut mieux parfois se contenter de regarder certaines portes, c’est déjà merveilleux de pouvoir les apercevoir, et s’abstenir de les franchir.